Research
challenges long-held views on time evolution
Date:
January 28, 2016
Source:
Griffith University
New
research from Griffith University's Centre for Quantum Dynamics is
broadening perspectives on time and space. In a paper published in
the journal Proceedings of the Royal Society A, Associate Professor
Joan Vaccaro challenges the long-held presumption that time evolution
-- the incessant unfolding of the universe over time -- is an
elemental part of Nature.
In
the paper, entitled "Quantum asymmetry between time and space,"
she suggests there may be a deeper origin due to a difference between
the two directions of time: to the future and to the past.
"If
you want to know where the universe came from and where it's going,
you need to know about time," says Associate Professor Vaccaro.
"Experiments on subatomic particles over the past 50 years ago
show that Nature doesn't treat both directions of time equally. In
particular, subatomic particles called K and B mesons behave slightly
differently depending on the direction of time. When this subtle
behaviour is included in a model of the universe, what we see is the
universe changing from being fixed at one moment in time to
continuously evolving. In other words, the subtle behaviour appears
to be responsible for making the universe move forwards in time.
Understanding how time evolution comes about in this way opens up a
whole new view on the fundamental nature of time itself. It may even
help us to better understand bizarre ideas such as travelling back in
time."
According
to the paper, an asymmetry exists between time and space in the sense
that physical systems inevitably evolve over time whereas there is no
corresponding ubiquitous translation over space. This asymmetry, long
presumed to be elemental, is represented by equations of motion and
conservation laws that operate differently over time and space.
However,
Associate Professor Vaccaro used a "sum-over-paths formalism"
to demonstrate the possibility of a time and space symmetry, meaning
the conventional view of time evolution would need to be revisited.
"In
the connection between time and space, space is easier to understand
because it's simply there. But time is forever forcing us towards the
future," says Associate Professor Vaccaro. "Yet while we
are indeed moving forward in time, there is also always some movement
backwards, a kind of jiggling effect, and it is this movement I want
to measure using these K and B mesons."
Associate
Professor Vaccaro says the research provides a solution to the origin
of dynamics, an issue that has long perplexed science.
Story
Source:
The
above post is reprinted from materials provided by Griffith
University. Note: Materials may be edited for content and length.
Journal
Reference:
Joan
A. Vaccaro. Quantum asymmetry between time and space. Proceedings of
the Royal Society A: Mathematical, Physical and Engineering Science,
2016; 472 (2185): 20150670 DOI: 10.1098/rspa.2015.0670
Une
symétrie universelle pour rassembler le temps et l'espace.
Une
étude remet en question d'anciens a priori sur l'évolution du
temps.
Date:
28 Janvier 2016
Source:
Université Griffith
De
nouvelles découvertes, faites par le Centre de Recherche sur la
Dynamique Quantique de l'Université Griffith, repoussent les limites
de notre perception du temps et de l'espace.
Dans
un article publié dans le journal « Proceedings of the Royal
Society A », le Professeur agrégé Joan Vaccaro remet en
question la vieille théorie selon laquelle l'évolution du temps -
le constant déploiement de l'Univers à travers le temps - est un
élément structurel de la Nature.
Dans
cet article, intitulé "Quantum asymmetry between time and
space" (« Asymétrie quantique entre le temps et
l'espace »), elle émet l'hypothèse qu'il y a peut-être
une cause plus profonde que l'on puisse attribuer à la
différence entre les 2 directions du temps : vers le passé ou
vers l'avenir.
« Si
vous voulez savoir d’où vient l'Univers et
où il va, vous devez vous
intéresser au Temps », explique
le Professeur Vaccaro.
« Les
expériences des 50 dernières années sur les particules
subatomiques montrent que la Nature ne considère pas les 2
directions du temps équitablement. Les particules subatomiques
appelées méson K et méson B par exemple, se comportent d'une
façon légèrement différente selon la direction du temps. Si l'on
inclut cette subtile nuance de comportement dans un modèle
d'univers, nous constatons que l'Univers change à partir d'un moment
précis de son existence dans le temps pour ensuite évoluer
constamment. En d'autres termes, cette nuance de comportement
semble être responsable de la mise en route de l'univers à travers
le temps . Comprendre comment la marche du temps prend cette
direction (plutôt que l'autre), offre des perceptives entièrement
nouvelles quant à la nature fondamentale du temps lui-même. Cela
peut même nous aider à mieux appréhender des idées aussi
invraisemblables que la possibilité de voyager dans le passé ».
Selon
cet article, il existe une asymétrie entre le temps et l'espace dans
le sens où les systèmes physiques
tendent invariablement au fil du temps vers un point où il
n'y a plus de déplacement uniforme à travers l'espace. Cette
asymétrie, longtemps considérée comme structurelle, transparaît
dans les équations sur les lois du mouvement et de sa conservation
qui fonctionnent différemment à travers le temps et l'espace.
Néanmoins,
le Professeur Vaccaro a utilisé une formule
« d'intégrale-de-chemin»* pour démontrer la possibilité
d'une symétrie entre le temps et l'espace, ce qui signifie que notre
conception de l'évolution du temps aurait besoin d'être revue.
"Dans
le rapport entre le temps et l'espace,
l'espace est plus le facile à comprendre, car il est tout simplement
là. Mais le temps nous pousse toujours vers l'avenir», explique
le Professeur Vaccaro. "Pourtant, alors que nous
allons à l'évidence de l'avant dans le temps, il y a aussi toujours
une certaine quantité de mouvement vers l'arrière, une sorte
d'effet de recul et c'est ce déplacement que je veux évaluer en
utilisant les mésons K et B."
Le
Professeur Vaccaro explique que son étude fournit une solution à
l'origine de la mécanique**, un problème qui a longtemps laissé
perplexe la science.
*
Terme hautement spécialisé de physique des particules, Voir le
physicien Richard Feynman et son « Intégrale de chemin »
(« Path Integral »).
**
Au sens que lui donne la physique.
Source
de l'article :
L'article
ci-dessus est reproduit à partir de matériaux fournis par
l'Université Griffith. Remarque :
les documents d’origine peuvent avoir été modifiés quant à leur
contenu et longueur.
Journal
de réference :
Joan
A. Vaccaro. Asymétrie quantique entre le temps et l'espace. Comptes
rendus de la Royal Society A: Sciences mathématiques, physiques et
de l'ingénieur, 2016; 472 (2185): 20150670 DOI:
10.1098/rspa.2015.0670
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